vendredi 28 mai 2010

La mise au point du Palika, à une semaine de l'arrivée de la ministre de l'outre-mer


Retranscription "mot à mot" RNC 28 MAI 2010 / MID – PALIKA


Journaliste : La mise au point du Palika, à une semaine de l'arrivée de la ministre de l'outre-mer, en vue de préparer le comité des signataires. Le parti indépendantiste rappelle que le contenu de ce comité sera défini à l'issue de ce déplacement et que ce rendez-vous ne doit pas être instrumentalisé. Le Palika se dit conscient de l'enjeu de l'après 2014, mais estime que le comité des signataires doit rester dans l'application de l'Accord de Nouméa. Paul Néaoutyine :

Paul Néaoutyine :
Ce que je considère comme étant une instrumentalisation, c'est le fait, par exemple, de subordonner à l'examen, à l'approbation, par le comité des signataires des sujets qui relèvent de l'exercice de compétences déjà transférées. Ça revient donc à rendre le comité des signataires un passage obligé, un sorte de verrou, alors que dans le fonctionnement normal des institutions, c'est pas prévu.

Journaliste : Est-ce que c'est une sorte finalement d'avertissement que vous lancez aux partenaires locaux et à l'État pour qu'on reste dans le cadre de ce comité ?

Paul Néaoutyine : Oui, oui. Nous sommes signataires, c'est à ce titre que je suis invité. Depuis le début du processus, j'ai fait la même chose quand certains signataires disaient qu'on n'avait pas à décider du corps électoral, qu'on appelé ensuite "figé", alors que c'était dans l'accord. Les transferts de compétences, on aurait pu en décider en 2004 pour étaler ça sur deux mandatures, il a fallu obtenir du Premier ministre, il y a deux ans, et du président de la République de mettre à disposition des experts pour préparer, pour qu'on se décide finalement à préparer, donc, quid des autres transferts de compétences non-régaliennes ? Donc, voilà, le comité des signataires est fait pour ça, pas pour engager des nouvelles négociations. Le Palika en tout cas…, la personne que je suis, ne suis pas mandatée pour aller négocier autre chose que la mise en œuvre de l'Accord de Nouméa. Je crois que c'est qu'attendent les Calédoniens.

Journaliste : Et selon le Palika, les sujets qui doivent être abordés à Paris, le 24 juin, sont les transferts des compétences non-régaliennes avant 2014, les signes identitaires, ou encore les contrats de développement.