lundi 17 janvier 2011

Le groupe FLNKS qui répond au président de la Province Sud sur une partie de ses préoccupations dans le cadre du budget 2011

Sylvain PABOUTY
Chef du groupe FLNKS
Province Sud
Tel: 25 80 00

à
Monsieur Pierre FROGIER,
Président de l’Assemblée de la province Sud,

Monsieur le Président,

Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier sincèrement pour le courrier que vous m’avez adressé en date du 30 décembre 2010, en réponse aux préoccupations du groupe FLNKS dans le cadre du budget provincial 2011.
Aussi, nous prenons acte que ces préoccupations sont également les vôtres. Toutefois, au nom du groupe, je souhaiterais apporter quelques précisions sur la nature des équipements à réaliser souhaités.
Jusqu’à présent, nous avons toujours soutenu tout projet allant dans le sens d’un rééquilibrage interne à la province.

Sur la commune de Thio, nous considérons que le projet de marina ne constitue qu’une étape vers l’objectif final de la mise en place d’un port économique. En effet, les études du cabinet d’études « CEDEN », restituées en mars 2010, proposent la une réalisation en deux étapes :
-Le projet d’une marina, dans un premier temps,
-Et le port tourné vers d’autres activités économiques, dans un second temps.
S’agissant du col de Petchikara, il est en effet urgent de réaliser des travaux de rénovation pour améliorer et sécuriser la route existante.
Toutefois, cette route ne doit être ouverte que de manière provisoire, car elle n’apportera pas de solutions durables au développement des échanges commerciaux ou culturels entre les deux communes, à savoir Thio et Canala et le reste de la Calédonie. Aujourd’hui, par exemple, les véhicules de grande importance ne peuvent emprunter le col de Petchikara.
C’est dans ce sens que notre groupe avait proposé de diligenter une étude de faisabilité d’une route alternative au col de Pétchikara, tout en respectant les aspects culturels et environnementaux.
Enfin, en ce qui concerne l’obligation d’assainissement de la baie de Tindu dont nous saluons votre volonté d’apporter une contribution financière de la province à l’opération, notre groupe réitère sa demande exprimée dans le courrier en date du 15 septembre sur la réalisation d’une étude chiffrée en vue d’une dépollution de la zone de Ducos, notamment de sa partie industrielle.
Monsieur le Président, en espérant que ces précisions retiennent votre attention, veuillez agréer l’expression de ma haute considération.

Nouméa, le 18 janvier 2011