vendredi 2 mars 2012

A LA VEILLE DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME : UNE REALITE !!!!

Naku press publie ici un extrait du Courrier d'Aide et Action. Comment le monde à l'ère d'internet, de l'économie numérique, peut encore afficher de telles images dans certains pays. Bonne lecture

8 mars, Journée internationale de la femme :

Les portes des écoles restent fermées aux filles ! (01 mars 2012)

Aide et Action, une association internationale spécialiste de l’éducation, rappelle que près de 36 millions de filles dans le monde sont encore exclues de l'éducation primaire et 525 millions de femmes sont analphabètes. Pour le 8 mars 2012, Aide et Action souhaite que toutes les écoles du monde s’engagent à ouvrir leurs portes aux filles. La place des femmes dans la société se prépare aussi à l’école.

Outre la mise en place de programmes d’alphabétisation des mères, la formation des enseignants, la construction d’écoles, de latrines et de dortoirs pour les filles qui facilitent leur scolarisation, Aide et Action et ses partenaires entreprennent auprès des communautés une démarche active de plaidoyer pour que l’école ouvre davantage ses portes aux filles. Plus instruites, les femmes acquièrent d’autres droits, un meilleur statut social et une plus grande indépendance financière. Stop à l’éducation qui exclut les filles !


« Les filles ne sont pas faites pour étudier, mais pour être mariées, avoir des enfants et tenir une maison ». Comme des millions de femmes dans le monde, Julienne Adjitin, femme au foyer dans le village de Dagleta au Bénin, a entendu cette phrase toute son enfance. Dans tous les pays du monde, la famille est un lieu « privilégié » de reproduction des apprentissages des rôles sociaux et des discriminations sexuées. Aussi, Aide et Action travaille au Maroc, en Guinée ou en Inde à changer les mentalités. « Il faut créer des espaces de parole, inviter les parents à l’école et aussi aller les rencontrer là où il vont » explique Aïcha Bah Diallo, membre du Conseil international d’Aide et Action.

Aide et Action contribue à dépasser les images traditionnelles de la femme et de la maternité. Le déni du droit à l’éducation maintient les femmes dans une situation de dépendance vis-à-vis de leur famille comme de la société. Il les enferme dans un rôle économique et social défini sans elles. Il les empêche de développer un esprit critique leur permettant de défendre leurs droits. Lutter contre l’éducation qui exclut les femmes, c’est agir sur des facteurs sociologiques, politiques et culturels. 

Sources : Courrier de Aide et Action ( Edition Mars 2012)
Mise en ligne par Naku press  : le 02/03/2012 à 22h28