vendredi 28 juin 2013

NAKU PRESS ………………………………FLASH INFO ………….FLASH INFO






A la veille du 5è colloque international du nickel qui rassemblera les industriels les plus en vue et les meilleurs analystes, Naku press publie ici quelques chiffres sur le secteur, question de rappeler la position stratégique du nickel dans l’économie du pays.

L'usine de Doniambo plus de 40 ans d'âge ( Crédit Ph. NP)
La Calédonie contient 25% des réserves mondiales de nickel, une question qui sera au centre des débats à ce 5è colloque : quel sera l’impact des nouvelles productions, surtout originaires de la Calédonie, sur le prix du métal ?  De même alors que l’économie mondiale, où du moins d’une partie de l’économie du globe continue à être en crise, y aura-t-il une baisse de la demande ? – Quel est en outre, l’état de l’industrie du secteur après le ralentissement de l’activité économique ?

Autre question : la Chine avec sa fonte de nickel ou « pig iron » est au premier rang on seulement sur le plan de la consommation, mais aussi de la production.


Site minier - site touristique ( crédit Ph.NP)
Bref un espace pour débattre  de ces grandes questions qui préoccupe le secteur avec aussi des débats concernant directement le pays entre autre des explications entre ERAMET et la SMSP à propos du domaine minier calédonien.

Quelques chiffres : 12% c’est en pourcentage la part du secteur nickel dans la valeur ajoutée totale du territoire en 2006 contre 3% en 1998. Les autres productions primaires , essentiellement l’agriculture et la sylviculture  sont restés stables à 2%, ainsi que le BTP à 9%, et l’industrie hors nickel à 8%.

40 Millions de tonnes de minerai silicaté ont été extraites des mines de Thio depuis 1880, soit selon ERAMET 900 000 tonnes de nickel en provenance de Thio.

60 000 tonnes de nickel contenu , la production visée par Koniambo Nickel dans le nord avec son procédé pyrométallurgique tout comme la SLN à Nouméa, et Valé Nouvelle Calédonie à terme.

6 c’est le nombre de pays qui comptent dans la production du nickel : L’indonésie, les Philipines, la Russie, le Canada , la Chine, et la Nouvelle Calédonie.

Des chiffres sur les 3 opérateurs :
KNS / Usine du nord  en 2012  les retombées économiques dans tout le pays , sont de l’ordre de 153 Milliards. Le coût de construction de l’usine initialement prévu à 3.8 Milliards , a été réévalué en 2011 à 5.8 Milliards. La première coulée est intervenu le mercredi 10 avril 2013 à 20h35. Cette année le cap de 15000 à 17000 tonnes  avant une production à pleine capacité ( fin 2014 – début 2015) de 60 000 tonnes. La ressource minière du Koniambo représente 7.6 Millions de tonnes de nickel contenu.

VALE NC  / Le coût de l’usine : 4.5 milliards de dollars US pourrait franchir  aujourd’hui 6 Milliards selon les observateurs. Pour dégager du chiffre d’affaire, Valé produit du NHC ( Nickel hydroxyde cake) un produit intermédiaire. L’objectif 5000 tonnes a été atteint en avril de cette année, l’intention est d’atteindre 26000 tonnes pour l’ensemble de l’année, avant un bon de 45000 tonnes en 2014 et une pleine capacité de 57000 tonnes en 2016.

Les sites miniers de Thio présents aussi au salon du tourisme

SMSP : l’ambitieuse : engagement d’un partenariat avec le coréen POSCO, 2ème producteur d’aciers inoxydables au monde. En  2011 une extension de l’usine de GWANGYANG a été convenue pour atteindre une capacité de 54000 tonnes de nickel métal. La ressource financière dégagée  est un levier en vue du financement de l’usine du Nord.
La SMSP collabore également avec le chinois JINCHUAN en faveur d’une unité hydrométallurgique pour une capacité annuelle de 30 000 tonnes d’hydroxyde de nickel et de 3000 tonnes de cobalt. ( entrée en production prévue pour 2017).


Et enfin sur un plan plus général : après plus d’un siècle d’exploitation c’est la première fois que la Nouvelle Calédonie dispose d’une évaluation  globale  de son potentiel en nickel : a une teneur de 2%  pour les garniérites et 1.4% pour les latérites, le calcul des ressources donne un potentiel de 13 millions de tonnes  de nickel métal contenu dans les garniérites et 20 millions de tonnes de nickel métal contenu dans les latérites. Ces données sont primordiales, car comment bâtir une stratégie nickel sur le long terme , aménager son territoire et organiser son économie si on ne connaît pas  le potentiel ni la répartition géographique ?  L’analyse de ces tendances permet d’apprécier les contraintes de demain et d’imaginer d’ores et déjà les voies de développement les plus appropriées afin  d’optimiser la valorisation de ces ressources.

Il faut rappeler que ce sont les conditions du marché et la technologie qui permettent de faire d’une ressource , une réserve. La durée de vie d’une usine ou d’une mine dépend de ces deux paramètres.

Par ailleurs l’évolution technologique permettra d’accéder à des gisements ou des parties de gisement non rentable à l’heure actuelle. L’exemple connu de tous est celui de l’hydrométallurgie mise en œuvre par Valé NC. 

Avec l’espoir que ces quelques chiffres et orientations données par les services de la DIMENC et des grands analystes du secteur, vous auront permis d’avoir quelques éclairages sur les enjeux de l’économie nickel sur l’avenir de ce pays Naku press vous laisse le soin de compléter  ce flash info….

Sources : « Votre économie » Juin 2013
Naku press : Mise en ligne le 29 juin 2013

mardi 25 juin 2013

UN REFERENDUM ECLAIRE, pour simplement dire autrement les choses !!!





L’intervention du leader de Calédonie Ensemble, a sorti ce nouveau concept du chapeau comme dirait l’autre. Du réchauffé mais avec d’autres termes, la subtilité très fine en matière de communication s’est bien affichée avec cette dernière intervention à la Télé.  Mais enfin, quand on écoute une deuxième fois, on se rend compte de beaucoup  d’ambiguités ou du moins un espèce de zig zag, bref pour ne pas dire que c’est typique de quelqu’un qui cherche à confirmer sa voie.

On parle de référendum éclairé, pour dire autrement, une petite nation dans la grande nation. Oui préparons ensemble les choix, parce que l’on ne veut pas d’indépendance association, qui selon Philippe GOMES serait logiquement le choix des indépendantistes. Et pour justifier cela il reparle du passé récent du drapeau kanak, de la nomination d’un indépendantiste à la présidence du Congrès, serait-on à court d’arguments pour donner un peu plus d’épaisseur au projet que Calédonie Ensemble souhaiterait pour l’avenir de ce pays ? Ressasser le passé sans aucune réelle perspective d’avenir, n’est ce pas une limite.   Le contour de ce projet : une Calédonie émancipée dans la France, car il faut avoir la protection de la mère patrie contre les prédateurs extérieurs.  Choisissons ensemble mais surtout ne sortons pas de la France. C’est cela le projet de Calédonie Ensemble.

Depuis un certain temps, les partis de droite se livrent  à une petite guerre terminologique pour essayer de convaincre l’opinion publique calédonienne sur leur capacité de discuter avec les indépendantistes.  Cette dernière intervention témoigne de cette recherche de subtilité dans le langage, je ne dis pas démarche consensuelle, mais ce que je décris de ma stratégie est tout comme, puisqu’il faut travailler ensemble pour s’entendre sur ce pays qui doit rester sous la coupe de la France.  Quand on connaît l’engouement de Calédonie Ensemble dans tout ce qui est sociale, on peut bien se demander en fait l’objectif visé. Le social est à toutes les sauces, comme d’habitude à la veille des élections, mais il y a ceux qui inscrivent le social dans un réel projet de société pour l’avenir de ce pays, et il y a ceux qui utilisent ce levier comme portefeuille électorale.  C’est du classique.

Et RNC 1ère fidèle à cette politique de tout traiter au premier degré, il a été cherché la réaction des partis politiques locaux, et  comme d’habitude les partis de droite ont réagi pour dire à leur copain de Calédonie Ensemble qu’il n’y avait rien de nouveau sous les tropiques … Les indépendantistes n’ont pas réagi, et c’est logique, car les agissements de Calédonie Ensemble témoignent de cette réelle perturbation qui traverse la droite locale depuis un bon moment déjà. 

C’était l’avis de Naku Press sur cette nouvelle terminologie, pour s’inquiéter de la sortie de l’Accord de Nouméa. ( référendum aveugle!!!)

Naku press : Mise en ligne le 25 Juin 2013.

lundi 24 juin 2013



LE 19è sommet du GFLM s'est terminé en Kanaky !!

Une semaine au rythme de la mélanésie, chaque jour les médias ont toujours eu quelque chose à dire sur cet évènement. Kanaky était au rythme de sa région, malgré le fait que le FLNKS a voulu garder à lui seul le privilège d’accueillir les frères venus des autres îles de la Mlélanésie, notamment des chefs d’Etat, les médias ont pu amener cet évènement aux portes de tout le peuple vivant dans le pays.

Le nouveau président du GFLM  V.T ( crédit PH : NP)
Que retenir ? le FLNKS affiche ici une autre dimension de son travail malgré des distensions internes aux 4 groupes, les choses se sont faites. Toutes nos reconnaissances à ceux qui ont porté de près l’organisation. L’exclusion des autres mouvements nationalistes kanaks  n’a pas laissé place uniquement à du silence , certaines voix se sont élevées , car peut être que le FLNKS aurait pu prendre une autre posture , et passer en priorité l’aspect régional : la Mélanésie. Cela pouvait être logique, compte tenu du fait que lui seul bénéficie du statut de membre de cette organisation sub régionale

Le jour de la passation de pouvoir entre Fidji qui occupait jusque là la fonction de présidence et le FLNKS en la personne de Victor TUTUGORO , les autorités du territoire étaient bien présents : le président du gouvernement, la présidente de la Province Sud, le président du Sénat coutumier. Absents à l’appel : le président du congrès, pour cause de position politique  - en effet en tant que grand défenseur de la démocratie, il ne pouvait pas venir partager un espace avec un dictateur comme Bainimarama le premier ministre de Fidji. La position est quelque peu « ridicule » quand on sait que quelques temps avant de venir en Kanaky, Bainimarama a foulé le sol français pour l’acquisition d’aéronefs- certes raison économique, mais il a été en France. Allez on va plutôt dire que la France est un grand pays donc moins de risque , alors qu’ici une île de 500 km de long sur 50Km de large, la présence d’un dictateur risque de donner des idées à certains !!!!

Les communiqués de presse ainsi que la déclaration finale diront plus sur les résolutions, Naku press avec le recul estime que cet évènement pose  une autre étape dans l’évolution de la lutte  du peuple kanak pour son émancipation.  Et secondo, le FLNKS organisation de lutte, à la tête d’une organisation subrégionale , c’est toute la dimension de la pensée mélanésienne qui est ici mise en exergue.. La dynamique politique , économique est d’abord portée par des hommes, la coquille institutionnelle est une question de forme , certe importante, mais si on est convaincu que l’humain reste la source de tout , sachons ramener les choses à cette humble dimension. A celui qui portera la responsabilité de faire ses preuves et de savoir entretenir la confiance qu’on lui a donné.  Des petites choses qui pour des gens qui ont l’habitude de donner de l’épaisseur à la forme, font redescendre  sur l’essentiel, dans toute société.
Oscar TEMARU était aussi présent ( crédit PH . NP)

Joies, indifférence, colère.. ont été partagé par l’opinion publique durant toute cette semaine, mais nous retiendrons le pas qui a été fait. Rappelons le : le GFLM c’est quelque part la résonance régionale de tout le travail qui  a été développé depuis, par le mouvement nationaliste kanak. Solidarité parce que nous ne sommes pas encore indépendants, même si certains se targuent à dire que, nous le sommes  déjà, et là effectivement on vient chercher des débats en interne. Là aussi laissons faire les choses, le président du gouvernement local, aurait chanté dans les médias son espoir de voir la NC membre du GFLM ….


Un autre aspect dont Naku press ne peut passer sous silence : la question de West papua.  Ces frères qui luttent encore contre une forme de domination violente dans leur pays, sont venus demander leur intégration dans le GFLM. Sachez que l'Indonésie à un statut d'observateur au sein du GFLM, pourquoi pas autant pour les frères de West Papua. Le FLNKS à la présidence de l'organisation devra trouver la voie la plus diplomatique possible pour faire instaurer le dialogue et aller vers une issue où chacun devra trouver son compte.

Naku press terminera cette petite chronique en adressant toutes ses félicitations au nouveau président du GFLM et que Kanaky ainsi que la dynamique régionale et mélanésienne puissent l’accompagner dans ses nouvelles fonctions.





Naku press : Mise en ligne le 24 Juin 2013,














lundi 17 juin 2013

LE 19è sommet du GFLM : l’écho de l’environnement proche de certaines questions délicates à l’ordre du jour : la question du soutien aux forces indépendantistes de West Papua.



Naku press publie ci-après un extrait de la selection hebdomadaire de Flash d’Océanie. A chacun de faire sa propre analyse sur la question -…. Bonne lecture.
  
À quelques jours du sommet du Fer de Lance, le PM papou se rend en Indonésie

Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O’Neill, a annoncé en fin de semaine son départ dimanche pour l’Indonésie, où il doit rencontrer le Président Susilo Bambang Yudhoyono, le tout quelques jours avant la tenue, du 19 au 21 juin 2013, du sommet des dirigeants du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL).
« L’Indonésie est notre plus proche voisin, il est donc important pour nous de poursuivre un dialogue constructif », a précisé M. O’Neill vendredi.
Il doit mener à Djakarta une importante délégation forte de plus d’une centaine de personnes, parmi lesquelles pas moins de dix de ses ministres (Rimbink Pato -affaires étrangères-, Patrick Pruaitch -sylviculture et changements climatiques-, William Duma -pétrole et énergie-, Kerenga Kua -justice-, Ben Micah -entreprises publiques-, Richard Maru -commerce et industrie-, Justin Tkatchenko -sports et Jeux du Pacifique 2015-, Fabian Pok -défense-, Mao Zeming -pêcheries et ressources marines- et Byron Chan -industries minières-, rapporte vendredi le quotidien The National.
Les discussions devraient couvrir un large éventail de dossiers, dont la teneur est reflétée par les domaines de compétences des ministres faisant partie du voyage.
Au pouvoir depuis août 2011, M. O’Neill, concernant le dossier sensible de la souveraineté indonésienne sur la partie occidentale de l’île de Nouvelle-Guinée, depuis l’annexion en 1963, s’est plutôt positionné en mode neutre.
Cette question hante aussi les relations entre Port-Moresby et Djakarta, en raison des fréquentes et nombreuses incursions de l’armée indonésienne en territoire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la partie orientale de la Nouvelle-Guinée.
Ces intrusions ont souvent été qualifiées par Djakarta d’involontaires, les soldats indonésiens étant à la poursuite d’individus soupçonnés d’appartenir au mouvement sécessionniste mélanésien OPM.
Depuis plusieurs années, ce dossier très sensible fait l’objet de rencontres régulières entre autorités des deux pays, afin de mieux gérer cette zone frontalière.

Le Premier ministre papou n’est pas le seul à être plus que tiède concernant un soutien frontal au mouvement indépendantiste papou d’Irian Jaya : Fidji aussi, dont l’homme fort, le Contre-amiral Franck Bainimarama, qui dirige depuis fin 2006 un exécutif issu de son putsch, a amorcé ces derniers mois une coopération avec l’Indonésie.
Sur la question de la Papouasie occidentale, Suva est aussi peu prolixe sur le soutien du GMFL au mouvement indépendantiste.
Mardi 4 juin 2013, M. Bainimarama recevait à Nadi (Fidji) le ministre indonésien des affaires de sécurité, Djoko Suyante, en marge d’une réunion internationale consacrée à l’industrie sucrière, a annoncé le ministère fidjien de l’information dans un communiqué.
Objectif annoncé : renforcer les relations entre Suva et Djakarta, notamment en matière de coopération policière et de lutte contre les incendies.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée et Fidji, aussi bien au plan économique que politique, sont les deux membres les plus influents au sein du GMFL.
Ce groupement, fondé à l’origine en 1988 en soutien au mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, fête cette année ses 25 ans.
Au cours de ces 25 années, le GMFL a élargi le champ de ses domaines d’intervention, pour toucher des thématiques d’échanges commerciaux, de mobilité du travail pour, de manière générale, tendre vers un concept de marché commun et de libre-échange entre pays membres, sous l’impulsion de ses États les plus avancés, comme Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui font figure de locomotives de cette union subrégionale.

Démarche de bons offices ?

Début juin, à l’approche du sommet du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL, qui rassemble la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Fidji, les îles Salomon, Vanuatu et le Front de Libération Nationale Kanak Socialiste -FLNKS, front indépendantiste multipartite de Nouvelle-Calédonie) et qui doit se tenir cette année en Nouvelle-Calédonie, le FLNKS a d’ores et déjà annoncé son intention d’inviter des représentants du mouvement de libération de la Papouasie occidentale.
Objectif affiché : jouer la carte « bons offices » en réunissant autour de la même table pour favoriser un début de médiation entre ce mouvement revendicatif d’autodétermination et le pouvoir indonésien (qui est déjà observateur au sein du GMFL).
S’exprimant début juin 2013 à l’occasion de la présentation du programme du sommet des dirigeants du GMFL, Victor Tutugoro, désigné par le FLNKS comme le représentant à ce sommet, et la personne qui assumera la Présidence de ce groupe subrégional à partir de cette année, a précisé que dans un souci de conciliation, le consulat indonésien en Nouvelle-Calédonie avait aussi été contacté.

Dans la proche région, la question de la Papouasie occidentale est soutenue notamment par Vanuatu, où cette perspective d’invitation est qualifiée d’ « historique ».
Au sein du GMFL, outre Vanuatu, les îles Salomon et le FLNKS se sont positionnés en soutien au mouvement indigène papou de la province également appelée Irian Jaya.

Les dirigeants des îles Salomon et de Vanuatu (dont le nouveau Premier ministre, le francophone Moana Carcasses, s’affiche en faveur de la cause papoue) en particulier ont exprimé ces dernières semaines leur soutien à cette cause, sous forme de solidarité régionale.

Vanuatu, sous un précédent gouvernement, avait aussi amorcé une coopération militaire avec l’Indonésie.
Fin mai 2013, une délégation indonésienne de dix représentants du ministère des travaux publics se trouvait à Fidji pour lancer une coopération en matière d’aménagement urbain.
Le nouveau chef de l’exécutif vanuatuan a promis de mettre fin à ces arrangements.
Les plus avancés dans la défense de la cause de la Papouasie occidentales demandent à ce que le statut d’observateur (voire de membre plein) au GMFL soit accordé à cette province, selon une formule restant à déterminer.

À l’occasion des nombreuses cérémonies marquant le 25ème anniversaire de la création du GMFL, depuis le début 2013, les dirigeants régionaux ont à plusieurs reprises insisté sur la nécessité pour ce groupe de revenir à ses fondamentaux, comme par exemple la défense de la cause indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, mais aussi la lutte du peuple mélanésien de Papouasie occidentale (province annexée par l’Indonésie en 1963), province également connue sous le nom d’Irian Jaya.
Ces derniers mois, plusieurs épisodes de violents affrontements entre militants présumés du front de libération OPM et les forces de sécurité indonésiennes ont été signalés, et les bilans non confirmés de plusieurs dizaines de victimes.
Les autorités indonésiennes ont depuis formellement démenti ces allégations.
Le 1er mai 2013, lors d’une manifestation dans cette province, la police a arrêté une vingtaine de personnes, suscitant les protestations du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme.

Au sein même du GMFL, ces dernières années, un autre débat a ressurgi par épisodes : le souhait émis par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de se substituer au FLNKS en tant que membre du GMFL.
Jusqu’ici, cette idée n’a pas abouti, mais à l’occasion de la tenue de cette série de réunion Fer de Lance, les institutions de la Nouvelle-Calédonie (provinces, Congrès) et, au plan logistique et diplomatique la représentation de l’État français, via des diplomates, se sont fortement impliqués.

Toute cette semaine, en mode sherpa, ce sont les hauts-fonctionnaires, puis les ministres des affaires étrangères du GMFL qui se sont réunis en mode décentralisé, hors de la capitale Nouméa, pour des sessions préparatoires qui ont eu lieu respectivement au Tiéti Hôtel (Poindimié) et à l’hôtel de la Province des Iles Loyautés.

Parmi les temps forts du 19ème sommet (et des réunions associées) du Groupe Mélanésien Fer de Lance en Nouvelle-Calédonie du 13 au 21 juin 2013 autour du thème « Consolidons notre identité Mélanésienne pour un Pacifique libre et solidaire » : le sommet des dirigeants et chefs de gouvernements, du 19 au 21 juin 2013.
Sur le modèle du sommet annuel des dirigeants du Forum des Îles du Pacifique (FIP, qui regroupe 16 États de la zone, y compris l’Australie et la Nouvelle-Zélande), le lendemain, les dirigeants mélanésiens devraient se retrouver en mode « retraite », terme employé pour désigner un mode de réunions et d’entretiens plus détendus, mais non moins importants.
Le vendredi 21 juin 2013 devrait avoir lieu au siège du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) la session plénière, qui devrait se conclure par l’adoption et la publication d’un communiqué final de la part des dirigeants.
Le jeudi 20 juin 2013, un autre temps fort aura lieu au centre culturel Jean-Marie Tjibaou (près de Nouméa) avec les cérémonies y compris culturelles marquant le Jubilé d’Argent du GMFL.

Ce sommet sera précédé d’une cérémonie d’ouverture le mercredi 19 juin 2013, avec la passation de pouvoirs de la Présidence (assurée ces deux dernières années par Fidji) au FLNKS.

Passation de pouvoirs : le Contre-amiral sera présent

Vendredi, le gouvernement fidjien confirmait depuis Suva que le Premier ministre Contre-amiral Franck Bainimarama effectuerait le déplacement en Nouvelle-Calédonie pour passer officiellement la Présidence du GMFL au FLNKS, en la personne de Victor Tutugoro.
Cette passation mettra un terme à deux années de Présidence de ce groupement assurées par Fidji.
Ces deux ans ont été marqué par un effort manifeste de la part de Suva d’élargir le champ d’influence du GMFL, le posant souvent comme force potentiellement capable de rivaliser avec le Forum des Îles du Pacifique (FIP), dont Fidji est suspendu depuis mai 2009 pour cause de non retour rapide à la démocratie.
« Sous la présidence fidjienne, de nombreux dossiers concernant les Mélanésiens ont progressé au sein des conférences internationales », souligne vendredi un communiqué gouvernemental, qui estime par ailleurs que même après avoir passé la Présidence au FLNKS, Fidji continuera à jouer un rôle de premier plan « en vue de faire progresser les intérêts de la Mélanésie ».
Lors de ce déplacement, M. Bainimarama sera accompagné de son ministre des affaires étrangères, Ratu Inoke Kubuabola, précisent les mêmes sources.

Une fois de plus, cette visite annoncée du Contre-amiral Bainimarama, à partir du 17 juin 2013, à l’occasion du sommet des dirigeants du Groupe Mélanésien Fer de Lance, a suscité ces derniers jours une nouvelle indignation de la part du député de cette collectivité d’outremer, Philippe Gomès.
Dans un communiqué, ce dernier indiquait avoir, tout comme en 2012, saisi le ministre français des affaires étrangères afin de lui demander de faire en sorte que M. Bainimarama, qui a mené un putsch en décembre 2006 et dirige depuis le gouvernement, n’obtienne pas de visa français d’entrée en Nouvelle-Calédonie.
« Je souhaite, par la présente, vous faire part de ma totale désapprobation en ce qui concerne cette visite. J’avais déjà alerté votre prédécesseur, en mars et en avril 2012 (…) Or, le processus démocratique, qui devait conduire à la rédaction d’une nouvelle Constitution en 2013 et à l’organisation d’élections générales en 2014, est en panne », affirme l’élu de Nouvelle-Calédonie, dans une lettre en date du 6 juin 2013 et qui cite notamment en exemple le processus actuel d’élaboration de la Constitution et de consultations publique concernant ce document, ainsi que les libertés syndicales et de la presse.
« C’est pourquoi, je vous demande de bien vouloir rejeter toute demande de visa d’entrée émanant de M. Bainimarama », conclut M. Gomès, adversaire politique de longue date de l’actuel Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Harold Martin, qui dirige une autre composante de la droite locale et anti-indépendantiste locale.
Le gouvernement fidjien et le Contre-amiral, qui le dirige, annoncent depuis juillet 2009 la tenue d’élections censées marquer le retour à la démocratie au cours du dernier trimestre 2014.
Auparavant, l’intention annoncée est de doter cet État d’une nouvelle Constitution (la précédente ayant été abrogée en avril 2009), tout en poursuivant en parallèle un processus d’enregistrement électronique des électeurs et de nouvelles règles d’inscription pour les partis politiques.
Jusqu’ici, quatre partis ont satisfait à ces nouvelles conditions en vue de présenter des listes aux législatives.

Le Contre-amiral a déjà obtenu, ces dernières semaines, un visa pour la France, à l’occasion de déplacements pour prendre livraison des deux premiers Airbus A-330 de la compagnie aérienne internationale Air Pacific, appelée dans les prochains jours à prendre le nom de Fiji Airways.
À Toulouse, outre les rencontres avec la direction d’Airbus, il avait aussi tenu des entretiens avec la compagnie ATR, dans la perspective d’acheter, pour la desserte aérienne locale et régionale, trois nouveaux appareils turbopropulseurs.
Lors de ces déplacements en France, toutefois, le Contre-amiral n’a pas eu de contacts officiels avec le gouvernement français.
Le point de vue de Paris, récemment exprimé par l’Ambassadeur de France à Suva, est de considérer que les élections législatives annoncées parle Contre-amiral auront bel et bien lieu en temps voulu.
Le diplomate estimait mi-avril 2013 que a promesse de retour de Fidji à la démocratie est « crédible ».
« Après, il faudra voir de quelle démocratie il s’agit. Avec l’Union européenne, on est très vigilant et on le fait savoir aux autorités fidjiennes. Tout le monde pense aujourd’hui qu’il y aura bien des élections en 2014, surtout maintenant que le Commodore a annoncé sa candidature », confiait-il dans une entrevue accordée au quotidien Les Nouvelles Calédoniennes.
Quant à savoir sur quel type de démocratie ce scrutin pourrait déboucher, il a ajouté que « Disons qu’elle sera très certainement assez encadrée… ».

Par ailleurs, la perspective d’une visite de M. Bainimarama en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d’une réunion « multilatérale » dans laquelle la France n’est pas partie prenante, ne semblait pas, en début de semaine, constituer un motif d’opposition ou de rejet de visa, apprenait-on de source diplomatique en début de semaine.
Depuis, le visa a été délivré.

Précédent projet « reporté »

Un précédent projet de visite de la part de M. Bainimarama en Nouvelle-Calédonie, annoncé par le Groupe Fer de Lance en juin 2012, avait été « reporté ».
Cette mission, dans sa configuration initiale, prévoyait que cette délégation mélanésienne soit conduite par le Contre-amiral.
Dans sa configuration définitive, mi-août 2012, la mission du GMFL a certes eu lieu sous présidence de Fidji (qui assure actuellement la Présidence du GMFL), mais de son chef de la diplomatie, Ratu Inoke Kubuabola.
Officiellement, le Contre-amiral « n’était pas disponible » pour mener la délégation en Nouvelle-Calédonie, affirmait alors Suva.
Le premier projet de visite, sous la houlette du Contre-amiral, avait été annoncé pour fin juin 2012.
Mais la visite avait ensuite été « reportée », Fidji et le siège du GMFL à Port-Vila citant comme principale cause le fait que des « évolutions politiques » étaient entre-temps intervenues dans le paysage néo-calédonien.
Parmi ces évolutions : le fait qu’un ancien Président de gouvernement de Nouvelle-Calédonie et chef de file du parti Calédonie Ensemble, Philippe Gomès, ainsi que Mme Sonia Lagarde, du même parti, ont tous deux été élus députés à l’Assemblée Nationale française à l’issue des législatives de juin 2012.

Dès les premières annonces concernant ce projet de visite du GMFL, en mars 2012 (après le sommet des dirigeants de ce groupement subrégional, à Suva), M. Gomès, s’était positionné en fer de lance d’une opposition locale au fait que le dirigeant fidjien conduise ce groupe mélanésien dans le cadre de cette mission en Nouvelle-Calédonie.
M. Gomès avait alors saisi le ministère français des affaires étrangères de l’époque, Alain Juppé.
Lors d’une visite à Paris, début juillet 2012, dans le cadre de leur nouveau mandat électif, les deux nouveaux députés avaient par ailleurs rencontré des responsables du nouveau gouvernement français pour réitérer, entre autres sujets, leur opposition à ce projet de mission GMFL menée par le Contre-amiral fidjien.
M. Gomès avait toutefois souligné que ce n’était pas la mission GMFL en elle-même qui faisait problème, mais le fait qu’elle soit conduite par « quelqu’un qui a conquis le pouvoir par la force des armes en dehors de tout respect des échéances démocratiques ».
M. Gomès, lors de la visite de la mission GMFL en Nouvelle-Calédonie, avait dans un premier temps déclaré son intention de rencontrer ce groupe.
Mais ce projet de rencontre avait finalement tourné court, l’intéressé évoquant des motifs « logistiques ».
En visite à Paris lui aussi début juillet 2012, Roch Wamytan Président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et membre du FLNKS, lors d’un passage au Quai d’Orsay (ministère français des affaires étrangères) recevait lui aussi confirmation que la notion d’une mission en Nouvelle-Calédonie du GMFL, si elle était conduite par le Contre-amiral fidjien, ne se situait pas dans le domaine de l’acceptable.
Le « report » de la mission du GMFL en Nouvelle-Calédonie, annoncé fin juin 2012, avait suscité une visite à Port-Vila (Vanuatu, siège de cette organisation), puis à Suva, de la part de Victor Tutugoro, membre du bureau politique du FLNKS.
Lors de son passage à Suva, M. Tutugoro avait alors reçu des « assurances » de la part du Contre-amiral concernant l’engagement du GMFL sur le dossier de la Nouvelle-Calédonie.

Le sujet s’était aussi invité lors des célébrations de la fête nationale française du 14 juillet 2012, à Suva.
Lors de la réception donnée à cette occasion par l’ambassadeur de France, Gilles Montagnier, ce dernier avait consacré une « parenthèse » dans son discours officiel à un rappel du principe de non-ingérence.
« La France, grâce à ses trois collectivités territoriales, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française et Wallis et Futuna est un pays du Pacifique Sud », avait-il alors rappelé.
« À ce sujet, j’ouvre une parenthèse et je dis solennellement ceci. Dans ces trois collectivités existe un débat politique, comme dans toute démocratie. Ce débat est un débat de politique intérieure française et doit être considéré comme tel par nos amis. Si, un jour, ces collectivités devaient revoir leurs relations avec la France, ce serait sur la base d’un vote majoritaire des populations concernées, sur le principe que reconnaissent toutes les démocraties, ‘un homme, une voix’ et non sous la pression de tel ou tel pays ou de tel ou de tel groupe de pays », avait-il ajouté.

Sources : Flash d’Océanie ( Edition du 14 Juin 2013)
Naku press : Mise en ligne le 17 Juin  2013

dimanche 16 juin 2013

GFLM CONSOLIDE LE SOUTIEN AU FLNKS


:
 Conférence de presse HF GFLM Pweedii Wimiââ - Photo Crédit - FLNKS (2)

    



      Front de Libération National Kanak et Socialiste
                                    
                                 COMMUNIQUE DE PRESSE
                                           
 LES HAUTS FONCTIONNAIRES DU GROUPE FER LANCE MELANESIEN 
SE   REUNISSENT A PWEEDII WIIMIAA – PROVINCE NORD -   ET CONSOLIDENT LE
SOUTIEN DU GFLM AU FLNKS.

Ces jeudi 13 et vendredi 14 Juin 2013 à Pweedii Wimiââ, commune de la Province Nord, les Hauts Fonctionnaires se sont réunis à l’Hôtel TIETI.
Sous la présidence de Mickael FORREST au nom du FLNKS, les Hauts –Fonctionnaires ont travaillés sur un ordre du jour qui sera soumis pour approbation au Ministres des Affaires Etrangères qui se tiendra du 17 au 18 Juin à Lifou – Province des Iles Loyautés.
Les participants à la réunion des Hauts Fonctionnaires étaient : Mrs Joy Kéré, Secrétaire Permanente du Ministère des Affaires Etrangères des Iles Salomon, Mr le Haut Commissaire de l’Etat Indépendant de Papouasie Nouvelle-
Guinée aux Iles Fidji Son excellence Peter EAFEARE, Mr le Haut Commissaire de la République des Iles Fidji au PNG et aux Iles Salomon Son Excellence Romanu TIKOTIKOCA, Mr Siméon ATHY Directeur Général du Bureau du
Premier Ministre de la République du Vanuatu et de Charles WEA chef délégation du FLNKS.
Les points évoqués étaient :
- La déclaration de soutien au FLNKS pour réaffirmer la « raison d’être » du GFLM. Il s’agit pour les membres du GFLM de consolider leur soutien au processus de décolonisation qui est l’Accord de Nouméa. Cette
déclaration sera signée au Centre Culturel TJIBAOU vendredi 21 Juin à 18h lors de la cérémonie de clôture du Sommet des Dirigeants du GFLM.
- La demande d’adhésion de la Coalition Nationale pour la Libération de West Papua a été examinée et les discussions se poursuivent entre les Pays membres pour étudier une feuille de route.
- Le rapport des consultations du Groupe de Personnalités Eminentes qui sera présenté aux Ministres des Affaires Etrangères du GFLM à Lifou,
- Le bilan des célébrations du Jubilé d’Argent du GFLM a noté que ces manifestations ont permis de mieux faire connaitre le GFLM aux populations. La célébration finale aura lieu les 20 et 21 Juin au Centre Culturel
TJIBAOU en présence des pères fondateurs du GFLM : Grand Chef Sir Mickael SOMARE, invité d’honneur

Contact PRESSE : Magalie TINGAL - Tél. : 00 687 71 82 72 - magalie@knc.nc
du FLNKS, Mr Ham Lini représentant de la famille Lini et l’Honorable Ezekiel Alébua ancien Premier Ministre des Iles Salomon, signataire de l’acte fondateur du GFLM le 14 mars 1988.
- Le rapport de la commission sur la sécurité a pointe les défis lies aux risques majeurs.
- Le Rapport du Conseil des Arts et de la Culture et un point d’étape sur les préparations du 5ème Festival des Arts Mélanésiens qui se tiendra en Juillet 2014 en Papouasie Nouvelle Guinée.
- Les préparatifs de la première édition des Jeux de la Mélanésie qui se tiendra en Kanaky Nouvelle-Calédonie en 2014.
- Le Secrétariat du GFLM a présenté aux Hauts Fonctionnaires le rapport d’activité 2012.
- Pour les deux ans de présidence du FLNKS, certaines réunions seront co-présidées avec les Pays membres.
Toutes ces délibérations restent la prérogative des Dirigeants qui prendront les décisions finales.
Dans son discours de clôture, Mickael Forrest a déclaré : « le consensus constitue chez nous le mode de décision établi depuis la nuit des temps et nos cases Kanak comme les man-house, les nakamals ou les burés dans nos pays, qui sont des espaces de discussions et d’échanges, en restent témoins de ce principe fondamental de prise de décisions dans nos sociétés.
Nous souhaitons tous le consensus dans nos prises de décision, et nous y travaillerons a chaque fois que nous sommes face a des décisions qui pourraient menacer la stabilité de notre groupe.
 

Je souhaite également saluer le travail accompli sous la présidence de Fiji durant ces deux dernières années qui vient a renforcer le rôle du Fer de Lance dans les affaires régionales et internationales. »
Lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce samedi 15 Juin à l’Hotel Tieti, Pweedii Wimiââ, les Chefs de délégations des Pays membres ont remerciés la Commune et la population de Pweedii- Wimiââ et la Province Nord pour son accueil et son hospitalité.
Ils ont, un à un, réaffirmé leur encouragement et leur soutien au FLNKS pour la suite des travaux durant les deux années de présidence.
Fait à Pweedii – Wimiââ, Province Nord
 

Le 15 Juin  2013
Autorisé par le Président des Hauts-Fonctionnaires du GFLM Mickael FORREST


Sources : Maglie TINGAL (Relation Presse GFLM - KANAKY)
Naku press : Mise en ligne le 16 Juin  2013