vendredi 21 février 2014

SALOMON : UNE PREMIERE FEMME NOMMEE AMBASSATRICE

A quelques jours de la journée internationale de la femme, Naku press publie ci après un extrait de l'édition Flash d'Océanie du 21 février sur la nomination de la première femme ambassatrice des Iles Salomons . 


 – La première femme salomonaise à occuper le poste de Haut-commissaire (ambassadrice) a officiellement prêté serment jeudi, avant de prendre son poste dans les prochains jours à Wellington (Nouvelle-Zélande).

Mme Joy Kere avait déjà, ces dernières années, occupé un poste de haute responsabilité en dirigeant le département des affaires étrangères de cet archipel mélanésien.
Elle est la première femme à prendre la tête d’une mission diplomatique salomonaise à l’étranger.


Sa nomination intervient sur fond de coupes budgétaires au sein du réseau diplomatique salomonais, avec, fin 2013, la décision de fermer le bureau de Genève, qui avait été ouverte seulement deux ans plus tôt.
Les frais de fonctionnement de cette mission genevoise avaient finalement été jugés trop élevés et les compétences seront redistribuées au bureau de Bruxelles.


Les îles Salomon entretiennent quatre missions diplomatiques dans leur proche région (Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Australie, Nouvelle-Zélande), d’autres en Asie (Malaisie, Taïwan), une aux États-Unis (New York, ONU), une à Bruxelles et, plus récemment une mission à La Havane pour gérer les relations de coopération avec Cuba, qui envoie des médecins cubains aux îles Salomon et accueille aussi des étudiants salomonais se destinant à une carrière de médecins.

Sources : HONIARA, vendredi 21 février 2014 (Flash d’Océanie)

Naku press : Mise en ligne le 21 février 2014

lundi 17 février 2014

LA DYNAMIK FLNKS SUD /PT EN ASSEMBLEE GENERALE


A quelques semaines des prochaines élections provinciales , la DYNAMIK FLNKS SUD /PT a consacré  son rendez vous de ce samedi 15 février 2014 au bilan de l’action politique des élus FLNKS à la province Sud et le bilan de cette dynamique enclenchée au lendemain des élections 2009 pour lui suivi du travail institutionnel.
Une vingtaine de militants de l’UC , du PT et de la DUS se sont retrouvés à la maison commune de Saint Sébastien pour apprécier le rendu des actions menées au niveau des insitutions ( province Sud et congrès) depuis 5 ans . Des échanges très riches, comme dirait l’autre : dès l’instant où l’on s’arrête pour retracer le chemin parcouru , il y aura toujours des interrogations, ou des idées nouvelles pour avancer.
S’agissant de la Structure : DYNAMIK FLNKS SUD /PT, parti d’une simple idée de suivi du travail institutionnel des élus, elle a été présente de part ses analyses et l’investissement de ses membres dans des commissions de travail sur différents secteurs. En effet la DYNAMIK  s’est dotée d’un minimum d’organisation pour mener à bien le travail qu’elle s’est donnée. Une équipe d’animation, des assemblées générales, et enfin des séminaires thématiques, c’est ainsi que la DYNAMIK a pu habiter ces 5 années de la mandature.
D’un simple souci de suivi, la DYNAMIK a fini par persuader d’autres organisations qui ont adhéré à ses actions, ainsi le Parti Travailliste est entré officiellement dans cette dynamique depuis Juillet 2012. C’’est ainsi que la structure s’est donnée  cette nouvelle appellation : DYNAMIK FNKS SUD  PT. Au fil du temps la dynamik est amené  à interroger sa logique de travail pour une évolution dans son organisation et sa posture.
L’action politique dans les institutions : les élus présents ont livré des rapports reprenant l’ensemble des dossiers qu’ils ont eu à gérer ou défendre, soit à la province Sud ou encore au congrès. Dans la province Sud : 4 grands axes : le rééquilibrage entre les régions de la province Sud, avec notamment la question de l’une des parties de la région XARACUU restée dans le périmètre de la province Sud, l’amélioration  des conditions de vie des populations, avec une explication sur la réhabilitation des squatts ( améliorer l’existant en attendant de meilleures conditions et non pas une fin en soi) , l’environnement avec la question de la pollution notamment dans les baies bordant les quartiers périphériques de Nouméa, la politique d’assainissement   et enfin la question primordiale de l’identité kanak  par le biais de l’enseignement avec les langues kanak dans les écoles, la gestion du foncier avec un soutien au dossier ZODEP et le fond de garantie.  A côté de cela, les élus se sont investis particulièrement dans l’accompagnement de la fédération des GDPL du SUD.
Et enfin dans le chapitre budgétaire avec ce débat latent sur la clé de répartition, un débat considéré comme éminemment politique qui doit être géré par le congrès mais aussi au niveau du comité des signataires. Derrière cette question, la réforme globale de la fiscalité ( un dossier porté par les indépendantistes et qui a du mal à avancer, des freins de partout , tous les arguments techniques sont bon pour bloquer la machine etc…)
Le FLNKS est arrivé à la province sud avec un programme, mais la question du rapport de force (4 élus sur 40) est trop faible pour pouvoir peser et faire aboutir des positions.  La technique adoptée consiste à poser les problématiques au moment des débats sur les dossiers, ou encore de demander des réunions spéciales de concertation mais la majorité fait bien comprendre que c’est elle qui est aux commandes et use donc de toutes les subtilités de la démagogie (bien connu dans ces milieux).
Le congrès beaucoup de dossiers clés sont positionnés, mais là aussi la question du rapport de force dans l’hémicycle joue pour beaucoup. Cependant le rapport qui a été donné démontre que tant bien que mal, les camarades aux commandes ont essayé de faire avancer des choses.  Des dossiers clés ont été évoqués comme celui de la Vie chère, la fiscalité, la mise en place de la coordination avec le gouvernement pour le suivi des transferts, la question du Drapeau en 2010  la modernisation des services du congrès, la formation des élus, la coopération interparlementaire nationale et  régionale et enfin la question de la liste spéciale pour les prochaines élections provinciales. Un dossier riche d’information, et qui donne toute l’ampleur du travail que les camarades ont tenté de porter durant les périodes où ils ont occupé le poste de la présidence du congrès.

Les militants ont apprécié toute la dimension de ce travail porté dans des conditions pas toujours facile, et de fait cela nous accule à constater qu’en province Sud comme au congrès le rapport de force est indispensable pour faire avancer les choses.  Vu de l’extérieur, les choses avancent malgré tout, mais encore une fois les indépendantistes ont les conditions pour améliorer leur représentativité au sein de ces instances. Le problème est que trop souvent encore  des arguments autres sont mis en avant pour empêcher les conditions d’une véritable unité du mouvement indépendantiste, justement afin de réaliser ce rapport de force nécessaire au sein de ces plus hautes instances de décision du pays.

Un bilan positif, c’es la conclusion des militants présents, qui n’ont d’ailleurs pas hésiter à redemander plus d’informations complémentaires. Naku press salue ici le travail qui a été réalisé, et pose son espoir pour une continuité de cette présence et de cette action. Les premières lueurs des élections municipales semblent vouloir dire que l’unité prônée par le mouvement nationaliste pour les provinciales , est quelque peu mise à mal pour des questions de procédures au sein du Front.  Pourquoi la procédure a pesé autant dans la balance, à côté de l’enjeu important qu’incarne de fait les provinciales. Il faut espérer que la dimension politique de l’enjeu des provinciales reprendra le dessus, car il n’y a réellement pas de place pour les questions d’égos . A moins que tous les agissements constatés dès à présent, qui nous ramènent d’ailleurs à pas plus tard que 5 ans en arrière, veuillent  dire au mouvement nationaliste kanak qu’il y a un véritable tournant à prendre dans l’orientation de la lutte de libération du Peuple kanak.  Cela s’est vu ailleurs dans le monde, il faut simplement doubler de vigilance et surtout ne pas oublier tout ce qui a été fait depuis pour que l’on arrive là où nous sommes rendus aujourd’hui.  Le risque de réduire le discours indépendantiste à un mouvement minoritaire qui va continuer à vivoter à côté des centres de décision peut être un danger réel , si nous laissons l’essentiel  pour aller sur des orientations guidées par de nouvelles valeurs politiques ou tout simplement des logiques de pouvoir. Lorsque l’on jette un regard sur le reste du pays , s’agissant des listes municipales, le Front semble se retrouver , mais pourquoi tant de problèmes dans le sud . C’est bien là que tout se joue, alors est ce la thèe de la partition du pays, n’est elle pas en train de forcer les lignes au sein de la mouvance indépendantiste ???
« Plus on avancera , on se retrouvera face à nous même » à méditer , car parfois ce soi même répond pas forcement aux contraintes qui ont été gérées depuis pour poser les jalons , qui font que maintenant nous parlons de l’avenir institutionnel de notre pays, nous avons notre drapeau qui flotte partout dans le pays, et enfin que nous sommes maintenant à nous battre pour que ce soit les gens du pays qui décident de l’avenir, que nous partageons le pouvoir décisionnel à un plus haut niveau , ce sont des grandes avancées.

Vigilance car une contradiction poussée à ses limites , fait aussi le lit de toute autre voie alternative, pour éviter le changement . L’histoire du monde doit nous renseigner sur le sujet, regardons ces exemples et faisons notre chemin pour mener à bout notre combat.   
Naku press : Mise en ligne le 16 février 2014