ECHO DES ONDES : MOTIONS POLITIQUE GENERALE 42 E CONGRES DU FLNKS 23 mars 2024

 Il y a un mois de cela le FLNKS tenait son 42 ème congrès  à Kaimolo ( commune de Dumbéa) .  Nous partageons ci après la motion de politique générale publiée à l'issue des travaux . La conférence de presse qui a suivi ce congrès a donné les grandes lignes  de cette motion de politique générale.

 

 






 

 Naku press : Edition du 14 avril 2024

 

 

 

 

 Le 41 è congres du FLNKS- maj du 05 03 2023

 

 

 LE 41 E CONGRES du FLNKS , réuni à l'Anse Vata le 25 février 2023 a invité le lendemain le 26 février 2023 les autres mouvements indépendantistes et nationalistes ainsi que les forces progressistes en soutien à la cause indépendantiste .  De cette deuxième journée , est sortie une déclaration commune dont voici ci après le contenu 





 







 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Naku press : Edition du 05 mars 2023

 

 

Il s'est écoulée plus d'un mois depuis le référendum ,

 et le débat continue  !!!

  
A quelques jours du comité des signataires à Paris, le discours continue à évoluer : la droite a réussi à trouver un point d'entente pour créer un Front des Loyalistes. Un Front dont Calédonie Ensemble ne sera pas de la partie. Mais tous veulent demander à l'Etat de différer les prochains référendums sous prétexte que les dés sont déjà joués , il n'y aura pas d'autres scores que ceux issus de cette première consultation du 4 novembre .  Et sur les reseaux sociaux on croit lire que des discussions seraient programmés après les provinciales pour s'entendre sur un statut : soit un état fédéré de la République , ou un état associé en partenariat avec la République .    

Juste un commentaire : on veut encore nous imposer la république française alors que la question posée lors du référendum parle bien d'une pleine souveraineté et d'une indépendance. C'est un pas en arrière , ou façon de dire que l'Etat a encore la main puis que 57% ont des électeurs ont voté pour la France. Les indépendantistes eux ont dit l'Accord rien que l'Accord. 

Le peuple qui a marché pour dire OUI à l'indépendance , continuera à marcher pour la pleine souveraineté de Kanaky.

Mais on note , qu'on essaie de trouver des propositions qui tiennent compte du vote des 43%  : ainsi on va parler d'Etat  fédéré ou associé en partenariat , mais en décortiquant un peu les mots, on se rend compte qu'il y a effectivement Etat  (une nouvelle entité donc) mais dans la France !!!  Certes il y a des subtilités du genre en partenariat , mais on ne précise pas si l'Etat Associé est libre de choisir son partenaire, la formulation c'est que c'est un partenariat d'emblée avec la République française !!!  pfff !!

Et ce soir au JT de NC1ère on voit l'armée américaine en tournée dans le pacifique avec des paroles  qui ne cachent plus toute la stratégie déployée actuellement dans la région pacifique pour contrer éventuellement une expansion de la Chine . Vieux comme le monde !!! Mais quand les limites sont poussées à leurs confins, eh bien  on revient sur les classiques.
 A suivre ....

Publication du 11 décembre 2018


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DE LA CAMPAGNE DES INDEPENDANTISTES POUR LE OUI  !!!!


La région XARACUU au même titre que les autres régions de la KANAKY , a réuni les communes de Sarraméa, Thio, Kouaoua et Canala ce Jeudi 1er Novembre sur le site de la Fête de la mandarine dans la commune de Canala.


meeting région xaracuu : Louis MAPOU ( cp/NP)
La journée a débuté par un dépôt de gerbes sur les tombes des combattants nationalistes : Eloi MACHORO , et Marcel NONARO , avec la présence des délégations étrangères venus dans le pays soutenir la campagne du OUI à l'indépendance : Les basques, les catalans, et les frères de la région via une représentation du Groupe Fer de lance de la Mélanésie.
meeting Xaracuu 2 nov 2018 ( cp/NP)
 Les leaders présents sur le site ont pris la parole à tour de rôle pour redire les efforts engagés par les indépendantistes kanak depuis pour le développement du pays et l'amélioration des conditions sociales des populations. Un chantier cette pas terminé, mais une valeur ajoutée évidente, depuis la signature de l'accord de Nouméa.  L'indépendance c'est simplement retrouver la liberté de décider de nous même la destinée de notre pays , tant sur le plan de la politique intérieure, que les relations extérieures avec y compris celles que le pays entretiendra avec la France.

Après ces quelques rappels ( pour l'essentiel) ,  c'est au tour des discours  interpellant directement la population sur l'enjeu du référendum  et surtout cette opportunité , voire même cette chance que le peuple kanak a , en faisant inscrire ce dispositif dans la constitution française . Chose que ni les corses, ni les catalans , ni les basques  n'ont pu obtenir de la France . C'est dire la hauteur politique des négociations qui ont précédé  à cette inscription. 
Et pour ces raisons, les orateurs insisteront très fortement sur la nécessité que tout le monde aille voter dimanche , et de cesser de se poser des questions, ou encore de se dire que nous ne sommes pas prêts - le chemin parcouru n'a jamais été l'oeuvre de super diplômés, les organisations politiques indépendantistes sont tenus à la base par des gens qui n'ont pas de diplômes mais simplement motivé  par la pertinence de l'approche du terrain. 

meeting xaracuu 2 nov 2018  ( cp/NP)
Comme lors de ce meeting, une parenthèse a été faite sur l'histoire de cette jeune kanak mise en avant par Calédonie Ensemble pour soit disant ,  témoigner  d'une capacité de maintenir le dialogue avec le peuple kanak - cela est plutôt perçu comme un manque de confiance de la part des gens des Iles , toujours besoin des autres pour "nager" . 

Et enfin une citation en mémoire d'un vieux militant : " Je ne veux pas mourir indépendantiste, mais plutôt mourir dans un pays indépendant". 

Publication du 2 Novembre 2018


 

  



DE LA SUITE DU VOYAGE DU PRESIDENT FRANCAIS EN KANAKY



Vu dans la presse française : 

Les propos d’Emmanuel Macron déjà contesté par le député LR M.CIOTTI.  Celui-ci fait rappeler que la Calédonie c’est la France , et qu’il n’est pas opportun de parler de temps de possession unilatérale, et il titre ses propos  par : Emmanuel Macron « commet une faute majeure , car il offre la neutralité de l’Etat français aux indépendantistes. Il ne doit pas être un observateur politique sur le sol national, cette neutralité est choquante".

 

Publication du 06 mai 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXTRAIT ITV PAUL NEAOUTYINE  SUR MEDIAPART …………….

Beaucoup d’anti-indépendantistes redoutent que l’accession à la souveraineté ne se traduise par la perte de leurs biens. Les indépendantistes sont-ils suffisamment clairs dans leurs intentions en la matière ? 
Paul Néaoutyine. : Les non-indépendantistes utilisent ce genre d’arguments pour faire peur. Ils cherchent des exemples, comme le Zimbabwe et le Vanuatu. Il ne faut pas oublier que nous, les Kanak, avons été chassés de nos terres par l’administration coloniale. On nous a traités comme les Indiens en nous cantonnant dans des réserves. Le lien avec la terre est central chez nous. Les noms que nous portons ont à voir avec la terre sur laquelle nous sommes nés.



Paul Néaoutyine interviewé dans Mediapart le 26 mars 2018


Le principe de rétrocession a été acté. C’est nous-mêmes, indépendantistes, qui avons proposé que coexistent trois types de foncier : les terres coutumières redistribuées, sur lesquels s’exerce le droit coutumier ; les terres de droit privé ; et les terres appartenant à la Nouvelle-Calédonie. Nous entendons que le processus de rétrocession se poursuive jusqu’à son terme. Il faut aller au bout de la réforme. Les anti-indépendantistes ont peur qu’on les expulse. Mais nous restons dans le droit prévu par les accords, ni plus, ni moins. Les Kanak n’ont jamais revendiqué toutes les terres. Quand les propriétaires blancs de la côte est sont partis, lors des « événements », ils n’ont pas quitté le pays ! Avec tout l’argent que l’État leur a donné en dédommagement, ils sont allés s’installer sur la côte ouest, où ils se sont réinstallés dans de grandes propriétés. 

Un ex-directeur de l’Institut d’émission d’outre-mer, l’IEOM [qui assure le rôle de banque centrale dans les collectivités ayant pour monnaie le franc Pacifique – ndlr], a expliqué que la somme des subventions dont bénéficient les agriculteurs de l’économie marchande est supérieure à la valeur marchande de leur production. Ce qui veut dire qu’il s’agit d’une économie assistée. Nous, dans les tribus, nous mangeons ce que nous produisons par nous-mêmes. Certains propriétaires caldoches neutralisent les terres pour en faire des terrains de chasse. Beaucoup ne sont pas valorisées. Ils demandent des subventions pour défricher, pour obtenir des moissonneuses batteuses, mais au lieu de les partager, chacun veut la sienne, chacun veut son bulldozer. 

Paul Néaoutyine: «Nous ne renoncerons jamais à la souveraineté» 

Sources : NC presse : 28 Avril 2018
Publication : 3 mai 2018




LA CALEDONIE DANS LA FRANCE !!! LA UNE DU MOMENT DANS LES MEDIAS

Mission parlementaire oblige, les médias se mettent au diapason, pour profiter de cette occasion et afficher tant qu'ils peuvent leur option politique. Il est vrai que vu les tenants de la plupart des médias de la place on ne pourrait pas  entendre autre chose. Bref, on oublie tout simplement que la situation dans laquelle nous vivons actuellement c'est le fruit des grandes discussions avec justement ceux qui représentent la légitimité historique dans le pays. La voix indépendantiste s'est élevée dernièrement aux sorties des différents rendez vous de la mouvance nationaliste , cette voix ne passera pas son temps à brailler sur les ondes, et à faire de certains actes la moindre occasion pour attiser le feu.  A voir les réseaux sociaux, avec les agitateurs habituels de la petite planète médiatique calédonien, on rencontre des propos  très divers , et qui par des détours arrivent à "se mordre la queue" à l'exemple d'un post récent sur un des blogs connus de la place pour être le champion du format  "vilain petit canard" : l'article sur la délinquance avec une remise en cause avec des termes parfois démesurés , de l'autorité de l'Etat  taxé de laxiste ….. Dans les échanges , un des internautes a simplement dit : le haussaire est ici pour appliquer les directives données par Paris, que ceux qui votent pour la France fassent le nécessaire auprès de qui de droit.  Rappeler sans arrêt cet attachement à la France , ne serait-il pas un signe d'hésitation sur le choix des calédoniens au référendum . Si la légitimité électorale était si confirmée que cela , il n'y aurait pas tant de prosélytisme pour le rattachement à la France !!!  Faire de la délinquance un sujet utilisé à des fins politiques, c'est dire la médiocrité ou les limites de certaines options politiques.

La force des choses , démontre que c'est encore le camp indépendantiste , qui malgré ces divisions apporte de la substance aux préoccupations politiques à la veille du référendum , en face on confirme que l'on reste sur le statut quo  , occultant toutes les avancées sociales , politiques et économiques constatées depuis la signature de l'accord de Nouméa. Dans son combat le peuple kanak a reconnu les victimes de l'histoire , une manière de dire que nous acceptons l'histoire de ce pays, et ceux qui sont venus avec. Mais ensemble nous partons pour un pays souverain, 








DE LA VOIX SATIRIQUE !!!!

Dans sa dernière édition, le seul journal satirique du pays , connu sous le titre : "Le Chien Bleu -Y en aura pour tout le monde" , comme d'habitude balaie les sujets de l'actu à sa façon , et surtout avec son style. Mais dans cette édition une petite info s'est glissée : la création d'un nouveau groupe : ANC ( Association Nouvelle Calédonie) , un groupe qui va se lancer dans la défense d'une identité calédonienne . Son président , une personnalité , un peu connu dans le milieu indépendantiste (!!!) précise qu'ils ne font pas de la politique, mais le fil conducteur de leur action : "pourquoi il n'y a que l'identité kanake  qui a été reconnue et pas les autres communautés ( parlant des Wallisiens, les tahitiens etc….) .

Pour le petit commentaire  : du déjà entendu , cela ressemble énormément au "NI… NI" de Ouverture Citoyenne. Mais il faut de tout pour faire un monde.

Et le chapitre sur les législatives : tous les acteurs ont en eu pour leur grade : des journalistes aux deux candidats de la deuxième circonscription. Gomes celui qui veut jouer le chef , et Mapou le petit garçon bien sage qui ne perd pas le nord, sur un des fondamentaux de la culture Kanak : Ecouter d'avant de parler , alors que son interlocuteur , lui est animé par : "Tais toi c'est moi qui parle", en d'autres termes , tu ne parleras pas … Et dans cette même édition: un petit encart précise que tout cela c'est de la mise en scène, car au fond les deux hommes s'entendent bien, et même pas trop de différence entre Gomes et Neaoutyine …… Chacun est responsable de ses propos …..

Si l'on veut croire à cette conclusion du Chien bleu ,  alors nous continuerons à boire de cette eau , mais comme dirait l'autre, les analyses des uns et des autres évoluent, donc l'histoire nous dira , si le Chien Bleu  a raison ou pas sur ses affirmations.

Publication : admin blog : 30 Juillet 2017








FRANCE : Quand les lumières des présidentielles s'éteignent , les projecteurs sur les législatives donnent une idée de l'arrière pays !!!!!!

Les analyses parfois trop hâtives des médias, au nom de l'instantané pour suivre l'autoroute des évènements , parlent de partis traditionnels en déshérence ou de recyclage , ou encore les caméras vont aller chercher le moindre de détail qui pourrait signifier une défaillance des appareils politiques … Bref, c'est ce que nous laisse lire la presse nationale française.  La passation du pouvoir entre Macron et Hollande n'étant pas encore faite, toute l'opinion connait presque la suite de la "carrière" du président sortant , pour la République en Marche , on l'accuse déjà de revenir sur des pratiques anciennes avec le partenariat affiché avec le MODEM , et le petit détour de Manuel VALS.

Quelques jours après cette élection présidentielle , qui a porté Macron au pouvoir , issu d'un mouvement qui est né depuis à peine 2 ans , on découvre progressivement  les premières difficultés auxquelles se confronte  l'entreprise de recomposition de la classe politique prônée par Macron. 

Entre la République en Marche  c'est le recyclage d'un parti socialiste en déshérence, et le FN qui continue à enregistrer le départ de certains de ses cadres, les républicains qui ont confié la barre à Barouin pour les législatives, effectivement on peut malgré tout constater  que,  cet élan populaire que "En Marche" a réussi à canaliser depuis deux ans , jusqu'à porter son candidat  aux portes de l'Elysée, aura marqué une virgule dans l'histoire de la France .

Dossier à suivre .

Naku press : Mise en ligne le 13 Mai 2017




Une citation de Arnaud DESJARDINS

"Le bonheur on ne le trouve pas , on le fait
Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons".

Naku press : Mise en ligne le 6 mai 2017




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LES AUTRES VERITES SUR LES CHIFFRES  (c'est l'écho du réseau ....)


"LA LETTRE OUVERTE AUX CALEDONIENS" UNE NOUVELLE MANIPULATION DE GERMAIN !

Dernière production du président du gouvernement, la « Lettre ouverte aux Calédoniens » du 19 août est, une fois de plus, bourrée d’inexactitudes, de mensonges et n’a d’autre objectif que de manipuler l’opinion…

Lorsque Germain déclare que le niveau actuel des exportations permet de garantir l’activité de tous les rouleurs, c’est du pur mensonge : les exportations de Ballande et Montagnat ont chuté de 50% depuis un an et MKM n’a plus de contrats d’exportation vers Queensland Nickel. Résultat : 700 emplois fragilisés !

Sur les chiffres, ils sont soit faux, soit manipulés. Ainsi, lorsque M. Germain affirme :

— que les demandes d’exportations sur la Chine sont de 2 millions de tonnes : c’est FAUX, les petits mineurs ne demandent qu’un million de tonnes sur 18 mois !
— qu’il y a de nouvelles demandes d’exportations pour 1,5 million de tonnes vers le Japon : c’est FAUX, il s’agit seulement de renouvellement de contrats. Seule la société MKM fait une demande nouvelle pour le Japon de 250 000 tonnes.
— que si on accordait une exportation vers la Chine, le volume total de minerai exporté passerait à 8,8 millions de tonnes : c’est FAUX parce que les exportations de latérites tournent annuellement autour de 5 millions de tonnes, vers l’Australie, le Japon et la Corée. Ce volume serait porté à 6 millions de tonnes si le gouvernement acceptait l’exportation vers la Chine, soit une différence de 2,8 millions de tonnes par rapport aux affirmations de Germain ! Excusez du peu…
— qu’en cas d’acceptation de nouvelles demandes, les volumes exportés dépasseraient le tonnage traité par les usines locales : c’est FAUX. Actuellement, les usines de SLN, VALE et KNS enfournent 7 millions de tonnes de minerai, soit un volume supérieur à celui exporté.
Au passage, Germain se garde bien de rappeler que la comparaison des tonnages n’a pas beaucoup de sens car la teneur en nickel des deux types de minerais est très différente. Les usines locales traitent en effet un minerai garniéritique riche, alors que les exportations de minerai brut concernent les latérites, minerai pauvre, intraitable en Calédonie.

Toutes ces données sont disponibles, donc vérifiables.

Lorsque Germain essaie de faire croire qu’il vaudrait mieux traiter localement le minerai exporté parce que ça multiplierait par trois les retombées financières et en termes d’emplois, IL SE FOUT DE LA GUEULE DES CALEDONIENS, UNE FOIS DE PLUS ! D’abord parce qu’il n’existe ici aucune industrie capable de traiter ce minerai, ensuite parce que ce minerai exporté est pauvre en métal et rapporterait beaucoup moins en termes de revenus et d’emplois que la riche garniérite transformée par les usines locales !

On voit bien que Germain a monté un faux argumentaire pour justifier son refus d’accorder les exportations de minerai souhaitées par les mineurs et les rouleurs calédoniens, pour un temps limité.

Mais la désinformation ne s’arrête pas là.

Lorsque le « président » du gouvernement affirme que le schéma minier prévoit de limiter les quantités à exporter à 4 millions de tonnes par an. C’est FAUX, il n’est fait aucune mention de quantité maximale à exporter dans le schéma minier. D'ailleurs, le schéma ne dit pas plus qu'autoriser des exportations vers la Chine est impossible !

Il affirme enfin qu’accorder des exportations vers la Chine suppose une révision de la stratégie du pays. C’est TOTALEMENT FAUX ! Simplement parce que la stratégie nickel n’existe pas, les politiques Calédoniens ayant été incapables de s’entendre au sein du Comité Stratégique Industriel, puis du GTPS (Groupe de travail des présidents et signataires). Le schéma minier n’est pas une stratégie, ni un document de planification impératif, ni une loi de pays, et sa mise en œuvre est laissée à l’appréciation des institutions, selon le rythme souhaité par les élus.

Preuve que ce schéma n’a rien de contraignant et que le gouvernement peut y déroger : les autorisation d’exportation de minerai brut vers la Chine accordées à la NMC-SMSP le 26 juillet 2011, soit plus de deux après l’adoption du schéma par le congrès…

Faut-il s’en étonner ? Cette « Lettre ouverte aux Calédoniens » est à ranger parmi les manœuvres de Calédonie Ensemble, qui profite de la méconnaissance des Calédoniens, pour bloquer toute demande d’exportation, même limitée vers la Chine.

Mais cette lettre confirme une chose très inquiétante pour l’avenir : nous avons à la tête de notre gouvernement un menteur, un personnage limité et incapable. Très inquiétant pour la suite ça…



 Selon un initié dans le domaine des mines et métallurgie..


"En complément,
Gomes est gonflé de dire qu'il n'y a pas de crise;  Ah bon, les rouleurs font donc semblant surtout quand ça dure plus de 15 ou de 20 jours.... ?
Il est prêt à "triturer" les chiffres pour soutenir sa démonstration/vérité personnelle mais la réalité le rattrape et le dément.

Exemple : Il fait volontairement la confusion en comptabilisant ensemble les latérites et saprolites (garniérites) ; ainsi, il est vrai que c'est quasiment le même volume en 2014 puis en 2015 (semestre) et il conclut qu'il n'y a pas de baisse d'activité et donc " qu'il n'y a pas de crise".
La réalité est la suivante : Baisse d'activité de 50% sur les latérites alors que augmentation du volume des saprolites vers la Corée par NMC qui compense (au moins statistiquement !).
La compensation n'est que statistique ; en réalité ce sont 2 marchés différents.

Autre chose, l'intervention du Fonds Nickel : il est aujourd'hui doté de seulement 2 Milliards XPD (un rendement de 250 M XPF par An) alors que les besoins sont 2 à 3 fois plus importants.
Par ailleurs, pourquoi mobiliser des fonds publics alors qu'il y a possibilité de régler un pb par l'activité propre d'un rouleur (les rouleurs attachent bcp d'importance à leur autonomie et ont un esprit entrepreunarial - dont le pays a besoin - et totalement différent des fonctionnaires ou autres agents qui attendent des subventions...)."

Naku press : Mise en ligne le 24 août 2015


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LE PETIT LEXIQUE DE LA POLITIQUE LOCALE 
CONTINUE À EVOLUER AVEC DES MOTS COURANTS ...

Ce soir au JT de NC 1ere, l'invité Gomes a sorti de nouveaux termes, question de toujours maintenir l'opinion publique en alerte. Rupture pour qualifier la dernière décision du conseil d'Etat concernant les listes électorales, ou encore "rustine" pour qualifier des éventuelles révisions de la loi organique afin de  reconsidérer les conditions d'élection des membres du gouvernement. Dans les Nouvelles calédoniennes de cette semaine, le président de l'UC qui parle d'une date , celle du 14 Mars pour dire qu'au delà de cette date il faut trouver une solution au problème actuel du gouvernement, car les indépendantistes ne peuvent pas laisser perdurer une situation qui ne fait que retarder les choses par rapport au calendrier de l'accord de Nouméa. 

Typique d'une situation qui n'arrête pas d'évoluer , même si c'est sur un fond de blocage. Mais en fait la note positive est peut être dans le fait que la situation oblige  l'ensemble des acteurs à tourner et retourner leur position pour essayer de trouver la brèche qui permettrait à chacun d'avancer sans perdre son identité. Après tout on peut aussi penser que c'est voulu pour obliger tout le monde a pousser aux limites, des positions qui jusque là restées peut être incomplètes ou non approfondies.

Quand des nouveaux termes s'imposent dans le discours , c'est que désormais , un changement s'impose et il faudra l'affronter. A chacun de faire l'effort nécessaire pour ne pas arriver "complètement dénudé" dans la nouvelle situation. 

Naku press : Mise en ligne le 1er mars 2015



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 NON POUR LE JOUR DE L'AN
 IL N Y AURA PAS DE GREVE DES AIGUILLEURS DU CIEL !!!

Du 19 au 23/12/2014 les aiguilleurs du ciel , adhérent au syndicat UT CFE CGC ont fait grève pour des revendications qui datent à savoir l'alignement de leur indemnité sur celle des agents de la Fonction publique Etat qui font le même travail . Il faut simplement savoir que cela concerne 15 agents dont 12 qui travaillent à Magenta et 3 à Tontouta. La difficulté dans ce dossier , c'est d'un le problème des directions mixtes ( Etat - Nouvelle Calédonie) et de deux ces revendications datent pour la simple raison que la solution exige un travail technique de taille , demandant à la fois de la pertinence dans l'approche réglementaire, mais aussi financière. Autre aspect qui complique l'approche du dossier, c'est la position des autres syndicats sur la question , notamment la FEDE qui elle défend plutôt le principe de régime indemnitaire de manière à pouvoir étendre la mesure aux autres agents de la DAC . Parler d'homologie de traitement avec ceux de l'Etat ne va concerner que les aiguilleurs du ciel . Si le dossier : refonte et modernisation de la fonction publique avait avancé et abordé ces types de situation on aurait pas eu ces mouvements à gérer. Mais voilà ce dossier de la fonction publique est prévue pour que les premières conclusions ne sortent d'ici 4 à 5 ans. Alors quelle alternative ? Les grévistes ont affirmé que le gouvernement n'a rien proposé, et n'a fait qu'avancer le fait conjoncturel , la démission du gouvernement et donc par d'interlocteur officiel pour le moment. Certes , mais le gouvernement a aussi fait la proposition d'un statut unique . Le gouvernement ne peut pas s'aventurer à accepter l'homologie de traitement , alors que la logique politique est plutôt celle de dire à la Nouvelle calédonie de reprendre à sa propre gestion les compétences transférées. Bien évidemment que l'existant ne doit pas être impacté pour autant , mais il n'est pas possible de traiter de tel dossier comme une lettre à la poste, d'autant plus que la fonction publique est un tout , si on bouge une partie du puzzle tout peut être impacté avec des conséquences financières énormes. Les simulations sont à faire. 
Les agents ont avancé la question de la sécurité , mais il n'en est rien , car la compagnie locale , Air calédonie est restée fidèle aux tranches horaires qui lui sont imposées par la DAC , justement tenant de l'effectif actuel des effectifs , notamment des aiguilleurs du ciel. Donc derrière cette grève il est bien question d'indemnités.
Deux aiguilleurs étaient prévus pour le début 2015 mais voilà qu'au dernier moment ils ont renoncé à leur projet de venir en Calédonie , et bien évidemment , la raison principale ce sont les conditions dont le taux de rémunération .
Sur un plan plus politique ce dossier interpelle sur deux choses : la situation de ces directions mixtes , personne ne s'est occupé des risques de déséquilibre de traitement qui peut y exister entre le personnel de ces directions, et secondo il pose directement la question de la fonction publique. La fonction publique c'est le dossier clé c'est peut être la raison pour laquelle , personne ne se bouscule aux portillons pour le traiter. 

Naku press : Mise en ligne le 28 décembre 2014





 L'édition du quotidien "Les Nouvelles Calédoniennes" de ce samedi 02 Août 2014, a publié un petit encadré presque la taille d'un timbre poste, une phrase pour commenter la photo de l'ex haut commissaire de la République de la Nouvelle Calédonie , Mr BROT  . Celui-ci a remis sa lettre de démission à Paris, alors que le ministère de l'outre mettre allait  le démettre de ses fonctions, du fait qu'il serait sorti de sa réserve.... C'est si bien dit .Celui ci sera prochainement convoqué au tribunal pour l'affaire qui l'oppose à Gilbert Tyuienon , et on signalera bien qu'il s'agit ici d'une poursuite en justice pour des propos qu'il a tenu en tant que haut commissaire, et bien d'autres pratiques aussi...... Affaire à suivre.

Naku press : Mise en ligne le 02 août 2014




LU pour vous sur le site du Monde , une édition du 13 juin 2014 .. Bonne lecture

Nouvelle-Calédonie : « On a ouvert un processus de décolonisation par étapes »

1998, accord de Nouméa : en Nouvelle-Calédonie, un référendum d'autodétermination sur l'indépendance est prévu entre 2014 et 2018 et les transferts de compétence sont lancés. Depuis, le processus de décolonisation est en route. Aujourd'hui, le « caillou » est déjà responsable de larges pans de sa vie publique, de la santé à l'éducation en passant par la sécurité civile, l'environnement ou la fiscalité. Et il entre, avec espoir ou appréhension, dans cette période 2014-2018, qui s'est ouverte avec des élections provinciales majeures le 11 mai. Les non-indépendantistes y ont conservé une courte majorité au Congrès, l'institution chargée de nommer le gouvernement calédonien, mais aussi d'organiser les référendums d'autodétermination. Décryptage du processus de décolonisation en cours avec Mathias Chauchat, universitaire et juriste, conseiller aux affaires institutionnelles auprès de l'ancien président indépendantiste du Congrès Roch Wamytan.
Qu'attend-on en Nouvelle-Calédonie entre 2014 et 2018 ?
Mathias Chauchat : La période 2014-2018, c'est la « sortie » de l'accord de Nouméa. On doit achever les derniers transferts de compétences non régaliennes, et on doit se poser la question du transfert des compétences de souveraineté qui sont exercées par l'Etat [affaires extérieures, ordre public, justicedéfense, monnaie]. C'est la question des référendums d'autodétermination, dits « d'accès à la pleine souveraineté ».
Avant de s'attaquer aux compétences régaliennes, il reste à transférer celles qui ont trait à l'article 27 de la loi organique qui détermine le statut du pays : l'administration et le contrôle de légalité des provinces et des communes, l'audiovisuel, l'université… Les indépendantistes voudraient lancer rapidement ce processus, mais les partis non-indépendantistes [qui ont remporté le Congrès] résistent farouchement à ces transferts, qui doivent pourtant être bouclés avant le référendum.
Quelles sont les issues possibles à la fin de ces référendums d'autodétermination ?
D'abord, c'est le Congrès qui doit organiser un à trois référendums, par une majorité des trois cinquièmes. Si le Congrès ne le fait pas, l'Etat a l'obligation de poser la question de l'indépendance en novembre 2018. Dans ce cas, une minorité au Congrès pourra demander ensuite un second, puis un troisième référendum, tous les deux ans... Le processus peut donc s'étaler sur une dizaine d'années encore.
Ensuite, tout dépend du résultat des référendums. L'indépendance, c'est un fusil à un coup : si, dès le premier référendum, la Nouvelle-Calédonie vote pour, elle devient indépendante de la France. Si elle vote contre, il y a un second référendum : êtes-vous sûrs de ne pas vouloir être indépendants ? Puis, si le non l'emporte encore, il y a un troisième référendum : êtes-vous absolument sûrs ? Si c'est une troisième fois non, rien ne change, les compétences qui ont été transférées à la Nouvelle-Calédonie sont maintenues, le corps électoral reste gelé, etc. On rediscute pour trouver un nouvel accord politique.
Dans tous les cas, l'issue de cette période ne pourra pas être l'intégration à la France, la départementalisation. On ne repart pas en arrière sur l'autonomie gagnée par la Nouvelle-Calédonie, c'est exclu par l'accord de Nouméa, qui a un caractère irréversible. Sinon, il faudrait modifier la Constitution française, et les indépendantistes n'accepteront jamais ce retour en arrière.
La seule alternative à l'indépendance pure et simple, ce serait finalement un statut d'Etat associé avec la France. En fait, plus qu'un statut, c'est plutôt un ensemble de dispositions qui peuvent se négocier avec l'ancienne puissance administrante. Il y a dans le Pacifique insulaire toute une gamme d'Etats associés avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis qui nous montrent les voies du possible. Les îles Cook, par exemple, sont associées à la Nouvelle-Zélande avec un statut, de fait, d'Etat indépendant, mais dans lequel ils ont gardé la nationalité néo-zélandaise, ce qui leur assure la libre-circulation dans ce pays et en Australie. Conserver la nationalité française est d'ailleurs une des grandes revendications identitaires des non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie. On peut aussi garder la possibilité d'une assistance administrative ou financière de l'ancienne métropole…
La question du corps électoral est aussi cruciale pour déterminer le résultat du vote. Qui vote aux élections provinciales et aux référendums ?
D'abord, il faut comprendre que pour les indépendantistes, on a ouvert en 1988, avec l'accord de Matignon, un processus de décolonisation qui se fait par étape et conduit inéluctablement à l'émancipation. Or ils considèrent que celle-ci passe nécessairement par l'arrêt de la colonie de peuplement.
Du coup, on a dans l'accord de Nouméa une disposition qui restreint le droit de vote à certaines populations. Il y a les personnes qui sont arrivées avant l'accord de Matignon, soit avant 1988. Ce sont les Kanak et les Calédoniens, ainsi que leurs descendants, qui ont bénéficié de la « double reconnaissance », de la poignée de main [entre l'indépendantiste Jean-Marie Tjibaou et le non-indépendantiste Jacques Lafleur]. En dehors de ces « gens du pays », on a ouvert la citoyenneté potentielle et le droit de vote à une population intermédiaire, arrivée entre 1988 et l'accord de Nouméa, en 1998. Mais seulement à des conditions très strictes : dix ans de présence continue sur le territoire et une inscription sur la liste électorale [des élections nationales] de 1998 au plus tard.
Pour le corps électoral des référendums d'autodétermination, il devrait y avoir un critère encore plus strict de vingt ans de résidence continue minimum, avec une arrivée en Nouvelle-Calédonie avant le 31 décembre 1994.
Dans tous les cas, tout Français arrivé en Nouvelle-Calédonie après 1998 ne bénéficiera jamais de la citoyenneté calédonienne. Sauf à ce qu'on modifie la Constitution française. Mais les indépendantistes ne négocieront pas l'élargissement du corps électoral.
C'est ce que suggèrent les controverses sur la définition du corps électoral qui ont eu lieu avant les élections provinciales du 11 mai, avec les vérifications massives de 5 600 électeurs considérés par les indépendantistes comme inscrits illégalement sur les listes...
En pratique, ce critère de l'inscription sur les listes électorales de 1998 n'est pas appliqué, alors qu'il avait été inscrit dans l'accord de Nouméa. Et les autres critères sont appliqués de manière laxistes. L'Etat est au cœur de la multiplication des inscriptions indues, il a d'ailleurs refusé jusqu'en 2013 l'accès à la liste électorale de 1998, empêchant ainsi de vérifier précisément ceux qui pourront accéder à la citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie.
Donc quand les indépendantistes se battent pied à pied pour vérifier la citoyenneté de chacune des personnes arrivées entre 1988 et 1998, c'est effectivement le message qu'ils entendent faire passer : ils ne céderont pas sur le corps électoral, tout simplement parce que sinon, ce sera trop difficile pour eux d'accéder à l'indépendance par les urnes. La terreur pour les Kanak, c'est la solution aborigène [comme en Australie], à savoir devenir un peuple autochtone minoritaire dans son propre pays. Aujourd'hui, ils font 44 % du corps électoral général, et le corps électoral restreint des référendums devrait les conduire à peser pour à peu près 50 % des électeurs. Donc ils ne peuvent pas reculer d'un pas.
Le but aujourd'hui d'un corps électoral restreint est de dire que, si on décolonise, alors on arrête le peuplement et la politique de noyade démocratique des Kanak sous des flux migratoires venus de l'extérieur. [Voir à ce sujet la lettre du premier ministre Pierre Mesmer au secrétaire d'Etat aux Dom-Tom en 1972 : « La présence française en Calédonie ne peut être menacée sauf guerre mondiale que par une revendication nationaliste des populations autochtones (…). A court et moyen terme, l'immigration massive de citoyens français métropolitains ou originaires des DOM devrait permettre d'éviter ce danger en améliorant le rapport numérique des communautés. »] Car les nouveaux arrivants, même s'ils ne votent plus, constituent une menace potentielle sur les équilibres démographiques et politiques du pays par leur revendication d'égalité.
Il faut bien voir que si la situation économique calédonienne est florissante aujourd'hui, c'est notamment parce que l'Etat continue de s'y endetter plus que de raison en y finançant les transferts, la défiscalisation, les indexations de salaires des fonctionnaires… L'argent coule à flot, c'est l'Outre-Mer de grand-papa, comme il y avait la Françafrique. Mais à un moment donné, l'Etat va devoir mettre de l'ordre dans ses finances publiques en Outre-Mer. Et là, les flux migratoires vont s'inverser.

Parce que ce qui fait venir les Métropolitains en Nouvelle-Calédonie, à part le climat et la beauté du pays, c'est l'argent. Si le niveau de vie baisse, c'en est fini de la Nouvelle-Calédonie française. Ce que les indépendantistes demandent, c'est par exemple qu'on ne traite pas mieux un fonctionnaire français en Nouvelle-Calédonie, où il est payé deux fois plus qu'en Métropole, ce qui l'incite à rester. C'est une vraie mobilité des communautés qui viennent travailler ici. Aujourd'hui, on est encore dans un encouragement à la colonie de peuplement. Là-dessus, la France ne respecte pas parfaitement les résolutions des Nations unies.
Naku press : Mise en ligne le 4 juillet 2014